« Merci. » Elle avait prononcer ce mot dans un murmure, alors que le serveur posait une tasse de café brûlant sur sa table, en la gratifiant d'un sourire. Quoi de mieux qu'un bon café pour se réveiller, bien qu'elle n'avait pas beaucoup dormi. Depuis quelques temps, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Pourquoi ? Elle n'en savait rien. Peut être à cause du stress, ou du prochain numéro qu'elle n'avait pas encore réussi à terminé, et dont la représentation arrivait à grand pas. Peut être à cause de son frère qui, jour après jour, refusait de lui adresser la parole. Elle n'en savait rien. Tant de chose dans sa vie la troublait. A commencer par cette jeune femme russe, Svetlana. Cette dernière la détestait comme le diable en personne, pourtant, ce n'était pas le Satan, Winter, loin de là. Et puis, elle ne lui avait rien fait, strictement rien. Pourquoi s'en prenait-elle a elle, comme cela ? La jeune femme détestait être détester, surtout par une collègue. Une femme de la Troupe, avec qui elle passerait du temps. Se frottant les yeux, la jeune femme s'étira. Dur réveil, si on puis dire. « Dis, ils n'ont pas retrouvé ta trace, n'est-ce pas ? »
Un mouvement sur la gauche, et Winter se sentit mal. Elle l'a suivait partout, ma parole ! A quelques mètres d'elle se trouvait celle qui l'a haïssait pour elle ne sait quelle raison, la femme sur qui elle avait essayer de récolter des informations, en vain. Svetlana, beauté russe époustouflante, mais a qui on pouvait reprocher le fait d'être un peu froide, cassante, impassible, sévère et dotée d'un sens de l'humour qui avoisinait le trentième degré en dessous de zéro de la chaleur humaine, et d'un regard qui disait explicitement « Non merci, je n'ai pas besoin de vie sociale. »
A côté d'elle se trouvait son cher ami, Stanislas. C'était la seule informations qu'elle avait réussi à trouvé, et en était un peu fière. Svetlana était doté d'un cœur !
Plusieurs mots se suivit la phrase qu'il avait prononcé à mis voix, comme si parler de ce qu'il évoquait était dangereux. Winter ne comprenait plus rien. Était-elle rechercher ? Par qui ? La police, peut être ? Elle secoua la tête, chassant cette pensée de son esprit et essayant de ne pas tendre l'oreille pour écouter la suite de cette discutions dont elle n'était pas invitée à participer. « Ils paieront pour ce qu'ils t'ont fait, on trouvera bien un moyen. »
Ainsi, il lui était arrivé une chose horrible, effroyable. Ainsi ce n'était pas le bourreau, mais la victime. Qui l'aurait cru ?
Winter ne put s'empêcher de déglutir. Personne ne savait qui était la mystérieuse Svetlana, et au plus profond d'elle, même si elle était de nature curieuse, la jeune femme n'avait pas vraiment envie de savoir précisément qui elle était vraiment. Son regard se fit plus hésitant, mais les deux jeunes gens assit à quelques mètres d'elle l'avait remarqué. Oups. Bah, un jour elle devait payé le prix de sa curiosité. Ce jour était peu être arrivé.
Elle martyrisa sa lèvre inférieure, avec pour seul instrument de torture ses dents, ce qui était bien assez. Svetlana, elle avait quitté son ami et s'était assit en face de Winter, a sa table. Cette dernière ne savait plus quoi faire, alors, pour ce donné une contenance, maigre contenance, certes, elle attrapa de ses doigts agiles sa tasse de café, café qui était à présent tiède, et en bu une gorgée. L'avalant méthodiquement, consciencieusement, pour ne pas avoir affaire au regard noir et au sourire crispé de la belle russe qui l'a haïssait.
« Alors comme ça, on écoute les conversations des autres ? »
Winter se risqua a levé la tête vers la jeune femme, qui avait prononcer ses paroles d'un ton dur, il fallait qu'elle soupèse chacun de ses dires à présent, de peur de se faire envoyer balader par Svetlana, qui n'hésiterait pas. Enfin, après tout, pour ce qu'elle en avait à faire.
De sa voix douce, qu'elle espérait assuré, elle prit la parole en regardant son interlocutrice dans les yeux.
« Non, pas du tout. »