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Changement de ville, le forum est sur le point de renaître BLABLABLA. 3656991821
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 BLABLABLA.

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Cassiopea L. De Luca

Cassiopea L. De Luca
ADMIN ■ i was a little girl like all the others. now, i'm just damaged.
https://travel-the-world.forumactif.fr/t112-blablabla https://travel-the-world.forumactif.fr/t113-cassie-i-born-to-play-music
BLABLABLA. Tumblr_lxwpsdyv03...zco1_500-36c6985
BUT THE TRUTH IS.. I MISS YOU. AND I'M TIRED. I SHOUDLD'NT HAVE TO LET YOU GO. coldplay.

■ recruté en : juillet 2011.
■ métier : pianiste.
■ statut : célibataire mais amoureuse.
pseudo : stormy.night avatar : nina dobrev. crédits : cf avatar, tumblr. posts : 135 inscrit le : 08/01/2012
double-compte : none.

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MessageSujet: BLABLABLA.   BLABLABLA. Icon_minitime1Dim 20 Mai - 12:09


○○ fiche de présentation.


Cassiopea Louhan De Luca




État civil.
surnom: Cassie. âge: 25 ans. date et lieu de naissance: Rome, Italie, un certain 13/05. origine(s): Italiennes et Australienne. groupe: l'envers du décor. métier: pianiste. recruté en: janvier 2012. situation: célibataire mais désespérément amoureuse.
Caractère.
trop exigeante ღ intimidée ღ travailleuse ღ fragile ღ tête en l'air ღ lunatique ღ virtuose ღ solitaire ღ ne sais pas comment exprimer ses sentiments autrement que par la musique.
► Cinq
► choses
► à savoir
► sur votre
► personnage.


○ pseudonyme : Princess K.
○ âge : 19 ans.
○ célébrité : Nina Dobrev.
○ double compte ? : Nope.
○ crédits images : Tumblr.
○ comment as-tu connu le forum ? : HAHA.
○ tes premières impressions ? : L'est beau, voyons (a)
○ Je m'engage à respecter le règlement : oui.
○ un dernier mot ? : HAVE FUN.

Code:
[b]célébrité en minuscules[/b] ღ pseudo en minuscules


Dernière édition par Cassiopea L. De Luca le Dim 20 Mai - 13:21, édité 3 fois
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Cassiopea L. De Luca

Cassiopea L. De Luca
ADMIN ■ i was a little girl like all the others. now, i'm just damaged.
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BUT THE TRUTH IS.. I MISS YOU. AND I'M TIRED. I SHOUDLD'NT HAVE TO LET YOU GO. coldplay.

■ recruté en : juillet 2011.
■ métier : pianiste.
■ statut : célibataire mais amoureuse.
pseudo : stormy.night avatar : nina dobrev. crédits : cf avatar, tumblr. posts : 135 inscrit le : 08/01/2012
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MessageSujet: Re: BLABLABLA.   BLABLABLA. Icon_minitime1Dim 20 Mai - 12:19


ouais, j'ai rêvé que j'étais reine.
j'y ai même cru quelques instants.

chapitre un, l’innocence.
Je venais de souffler mes sept bougies. Tout juste sept ans et des étoiles plein les yeux. Aujourd'hui, j'avais trouvé un vieux piano sur le bord de la route. Il me semblait juste magnifique, et j'ai eu l'impression qu'il m'appelait.. Alors, avec quelques garçons du quartier, on l'a ramené chez moi. Ma mère s'en fichait. Ma mère planait encore, mais j'étais bien trop jeune pour m'en rendre compte vraiment, pour comprendre ce qui lui arrivait. Je n'avais pas encore notion du bien et du mal, je vivais dans ma bulle, j'étais à part. Parfois je m'extrayais de cette bulle pour aller découvrir le monde, mais souvent très vite je m'y réfugiais de nouveau. J'avais peur du monde, peur des images violentes de la télévision, peur des carnages, peur des armes, peur de me battre, peur d'être seule. J'avais peur de tout, le monde m'effrayait et ma mère n'était pas capable de se rendre compte d'à quel point j'étais fragile face à ce monde trop dur. Je crois bien que même à cette époque je devais sembler étrange. A partir du moment où j'ai eu ce piano, je me suis renfermée sur moi-même, encore plus. J'ai passé mon temps à tenter de créer des mélodies harmonieuses.. Et même si du haut de mes sept ans, ce n'était pas parfait, j'avais pourtant l'impression que ce piano serait le début de quelque chose. Que le piano serait ma vie. Pourtant je n'avais que peut de certitudes, très peu de certitudes, en ce qui concernait mon avenir. Ma mère faisait passer tout le peu d'argent qu'elle gagnait dans ses doses et moi je ne pouvais compter que sur Celio pour me ramener ce dont j'avais besoin. Il était mon sauveur, je l'avais rencontré un an plus tôt, et il ne m'avait plus lâché depuis.

Dis, tu crois qu'on sortira un jour de ce patelin ? Ma voix faible, fragile. J'étais sur le point de craquer, encore. Il m'a prit dans ses bras, il ma serré contre lui en silence. Et comme d'habitude, il m'a promis qu'il me sortirait de là. Qu'il m'emmènerait ailleurs, un jour. Qu'il ne me quitterait pas, jamais. Il m'a promis qu'il serait toujours là, et moi.. Ben je l'ai cru. Je l'ai tellement espéré, que j'ai fini par y croire, par avoir une totale confiance en lui. Il était celui qui me maintenait en vie à la place de ma mère. Six ans qu'il s'occupait de moi, qu'il me permettait de ne pas mourir de faim ou de froid.. Ce que ma mère ne pensait pas bon de faire depuis que mon père nous avait abandonné. Je ne trouvais pas que le fait que cet abruti nous ai quitté soit une mauvaise chose. Ce type que je ne voulais pas qualifier de père nous battait, nous prenait pour des esclaves. Et quand il en a trouvé une plus obéissante encore, il est parti. Comme le lâche qu'il avait toujours été. Il me dégoutait mais le problème était tout autre. Il avait beau être un con, ma mère l'aimait, et elle était persuadée de l'aimer encore. Persuadée parce qu'avec tout ce qu'elle prenait, je n'étais pas sûre de pouvoir affirmer que ce qu'elle racontait était totalement fiable.

chapitre deux, un peu d'héro en trop.
Je bossais dans ce café douteux pour me payer ces cours de piano. Ces cours qui me maintenaient en vie, avec Celio. Si je n'avais pas eu ces deux éléments dans ma vie, je ne sais même pas si j'aurais trouvé intéressant de continuer à exister. Je n'avais plus de père, plus vraiment de mère, que peu de ressources. J'étais effrayée par tout pour la simple et bonne raison que je ne savais comment agir pour faire partie de la norme. J'avais constamment la tête dans les nuages, pensant notes de musique et touches blanches et noires. C'était ma passion, ma vie.. Et mon patron commençait à en avoir marre. CASSIE ! Y'a des clients à servir, je te rappelle ! Alors en baissant la tête, en retombant de mon nuage, je lui ai obéit et me suis rendue à cette table que j'aurais dû servir depuis dix minutes déjà. Qu'est-ce que je vous sert ? Il y a eu des murmures, des regards appuyés. Des sourires pleins de sous-entendus, mais je ne les ai même pas remarqué. C'est ça mon problème, même quand ça sent les emmerdes à plein nez, moi je ne les vois pas. Dans ma bulle, je vous dis. Alors que la main de l'homme s'approche de moi, je n'y fait pas réellement attention, concentrée sur mon carnet. Et puis je sens une présence à côté de moi, tellement proche que je ne peux que la remarquer. Salut mes beaux, on se calme et on commande, ça vous dit ? Sinon je demande au gentil patron et ses muscles de vous virer de ce lieu qui tente de se faire respectable, compris ? En observant la nouvelle venue, j'ai remarqué un sourire assuré sur son visage. Je le lui ai envié. Elle était si belle et pleine d'assurance. Elle était lumineuse, tellement que j'ai failli ne pas remarquer qu'elle portait le même tablier rouge horrible que moi. Apparemment elle était nouvelle. C'aurait dû être mon rôle de l'aider, pas l'inverse, mais ça ne semblait pas la gêner. Les types ont passés commande et en voyant que je n'écrivais pas, elle s'est chargé de noter. Et puis elle m'a entrainé vers le comptoir en me tirant par la main. J'sais toujours pas exactement ce que j'ai ressenti. Des picotements, des frissons. Face à moi, elle ne souriait plus. Mais qu'est-ce que tu fous ? Faut les repousser ces porcs ! J'ai ouvert la bouche sans savoir quoi répondre. J'avais dix-sept ans, ça faisait un an que je bossais ici et je ne me souvenais pas avoir été approché par des hommes de cette façon. Mais c'était certainement déjà arrivé, la seule différence était que j'étais tellement ailleurs qu'ils avaient dû abandonner. Ce soir, c'était des nouveaux clients. Des porcs comme l'avait si bien dit.. Comment tu t'appelles ? J'avais déjà presque oublié sa remarque, mes pensées m'avaient menées ailleurs, et c'était trop souvent le cas. Elle ne semblait pourtant pas si perdue que ça face à mon changement soudain de sujet. Stefania. C'est comme ça que j'ai rencontré cette fille qui me ferait tourner la tête pendant des années sans que jamais je ne le lui avoue. Sans même que je n'ose me l'avouer à moi même.

Maman ? Elle avait l'air moins shootée que d'ordinaire. Elle m'a sourit, ce qu'elle n'avait pas fait depuis des années. J'ai pris ça pour une bonne nouvelle, pour une promesse de jours meilleurs, mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Ça ne s'est pas amélioré. Elle m'a laissé m'approcher sans broncher. Il faut que tu comprennes, il faut que tu comprennes ce que ça fait, ma chérie.. Je n'ai vu la seringue que trop tard. J'ai hurlé quand elle a pénétré ma veine. J'aurais du comprendre plus tôt, l'empêcher de faire ça. Mais comme toujours, je ne me suis pas méfiée. J'aurais dû. Le lendemain, je me suis réveillée mal en point. Je me sentais plus mal que jamais. Je suis directement montée faire ma valise. Ma mère est arrivée derrière moi. Non, qu'est-ce tu fais ? Cassie, s'il te plait non.. Je ne pouvais m'arrêter, et elle n'aurait pas pu non plus. Je m'en vais maman, t'as fait un effort juste pour pouvoir me droguer ! Tu te rends compte de ce que t'as fais ? De ce que t'as fais à ta propre fille.. Quelques minutes plus tard, j'étais devant la porte de Celio. Ses parents ont accepté de me voir débarquer chez lui. Ils ont accepté de m'aider à placer ma mère en désintox'. Ca m'a déchiré le coeur de devoir le faire, mais ce n'était pas possible autrement. J'aurais voulu ne pas devoir être redevable à Celio et sa famille, mais j'y avais été obligé. Elle m'y avait obligé. J'ai pleuré toutes les nuits pendant près d'un mois avant de commencer à me sentir un peu moins coupable. Un tout petit peu moins. Alors il est devenu officiellement comme un frère. Mon grand frère. Celui qui veillait sur moi sans demander la moindre contrepartie.

chapitre trois, juste vivre, comme on peut.
Hé ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Celio ! Arrêtes ça, s'il te plait ! Tu peux pas me laisser, tu peux pas.. Je pleurais et me sentais pathétique de le supplier de la sorte, mais je ne pouvais faire autrement. Il fallait que je fasse même les choses les plus ridicules pour le garder près de moi. J'avais besoin de lui, plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Oh arrêtes ! Grandis ! J'ai vingt-deux ans, j'vais finir mes études en France, voyager, avoir une belle vie et pas me marier avec toi comme mes parents le veulent et passer mon temps à obéir à ce genre de chose. J'me barre, Cassie, fais-toi à l'idée. Il continuait de rouler en boule ses vêtements rageusement dans sa valise, sans me jeter un regard. Je n'étais pas violente, loin de là, croyez moi. Mais je voulais tout tenter pour le faire réagir, l'empêcher de continuer ces gestes automatiques que je ne supportais plus. Je l'ai giflé. Alors il m'a observé. Il m'a regardé droit dans les yeux. Je suis désolé. Nous sommes restés quelques instants muets, tous les deux. Il m'a prise dans ses bras, et m'a serré fort. Il a ensuite prit sa valise et a quitté la chambre. Quitté la maison. Quitté la ville. Quitté le pays. Quitté mon monde, et mon monde s'est effondré. Je ne pouvais pas partir, pas laisser ma mère seule. Elle remontait à peine la pente. Mais j'avais besoin de lui, de ses paroles, de ses silences. J'avais besoin de ses bras et même de ses absences pour pouvoir le retrouver. Sauf que là je n'étais pas sûre de le retrouver un jour et ça me tuait..

Le lendemain je frappais chez Stefania. Elle m'a ouvert tout de suite. En voyant mes larmes, elle m'a laissé entré sans même poser une question. Une fois toutes les deux installées sur son canapé, j'ai prononcé des mots bien trop durs, bien trop réels. Celio est parti. Elle ne le connaissait pas très bien, ils s'étaient déjà rencontré, mais ne fréquentaient pas les mêmes endroits. Néanmoins, elle en savait beaucoup sur lui comme lui en savait beaucoup sur elle.. Et sur mes sentiments pour elle. Il en parlait depuis un moment, non ? J'ai reniflé pitoyablement. Ca n'atténue rien. Elle a sourit tristement. Je sais, je sais ma belle. Mon regard s'est arrêté sur son piano. Elle l'avait acheté pour moi, pour que je puisse jouer. Je me suis levée en silence et me suis approchée de l'instrument. Il était beau pour un piano d'occasion. Je me suis assise et ai caressé les touches avant de commencer à jouer un air mélancolique que j'aimais particulièrement.


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